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La face cachée des records du monde

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Les records du monde suscitent l’attention et l’admiration du public. Les plus grands athlètes mondiaux (Jonathan EDWARDS, Alain BERNARD, Usain BOLT, Jeannie LONGO, etc.) sont arrivés à se surpasser, à repousser leurs limites pour parvenir à établir de grandes performances souvent impressionnantes.

On définit généralement les records sportifs comme la meilleure performance, réalisé, dans toute compétition sportive. C’est devenu un point de repère symbolique, mais omniprésent. Cette notion de record entre aussi dans le domaine historique, le fait de laisser une « empreinte » dans l’histoire du sport est une source indéniable pour atteindre le St Graal.

Un record du monde c’est quoi ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les records du monde, au-delà de leur signification à l’échelle de l’histoire du sport, sont aussi sources de controverse scientifique en ce qu’ils génèrent les indicateurs des limites physiologiques humaines.

L’obtention d’un nouveau record requiert de mobiliser davantage de forces humaines, matérielles, mais aussi scientifiques et mentales. De nombreux facteurs sont apparus aux fils des décennies et leurs maitrises deviennent de plus en plus pointues !

Il y a deux possibilités pour améliorer un record du monde. Soit, élever le niveau des éléments constitutifs du record, soit formulé une meilleure coordination de ces éléments afin de recueillir un résultat optimal.

Il serait toutefois intéressant d’analyser ces différents facteurs pour essayer de mieux comprendre la face cachée des records du monde…

L’entrainement et la préparation physique pour les records du monde

A travers le temps, l’entrainement à fait énormément de chemin. En effet, il est possible de mettre en évidence une rationalisation croissante des méthodes d’entraînement d’abord initiée par certains médecins et poursuivie dans un deuxième temps par les entraîneurs.

Autrement dit la sphère sportive c’est agrandit et l’entrainement s’appuis sur des principes scientifiques, qui permettent une approche plus fiable du à la découverte de paramètres fondamentaux qui forme la base de l’entrainement physique.

Tout comme la relation entre recherche et travaux scientifique ainsi leurs applications sur le terrain dans un but de performance et de développent de l’athlète. Mais l’entrainement s’appuie également sur des principes méthodologiques qui sont en étroite relation avec les sciences.

L’entraineur et son staff connaissent aujourd’hui tous les paramètres qui englobent les qualités physiques et techniques. Il sait à quel moment et comment les utiliser en fonction des moyens qu’il dispose. Il sait s’adapté aux forces et faiblesses en présence.

Plus concrètement, ces avancés scientifiques ainsi que le développement des disciplines ont permis de mieux cerner les exigences de travail dans l’entrainement moderne. Actuellement, on dissocie les facteurs de performances en fonction du public !
On possède cette capacité d’adaptation qui permet d’affiner et d’individualiser les méthodes d’entrainement !

Si on prend l’exemple du sexe, l’approche avec une athlète ou un collectif féminin est différente. Si on s’intéresse à la musculation, la femme possède moins de force que l’homme, car elle a évidemment moins de masse musculaire.

Les caractéristiques hormonales entrent aussi en jeu, la testostérone est différente chez la femme et le nombre de fibre musculaire est plus faible. Mais l’hormone de croissance plus élevée chez la femme pourra lui permettre de pouvoir développer son potentiel de force, etc.

Tous ces progrès ont modifié la conception et l’approche de l’entrainement d’autrefois. Cela se résumait souvent à des recettes individuelles et miraculeuses des personnes venant de tous horizons. Cette association Entraineur/Sorcier est révolue. De nos jours, c’est un technicien à part entière qui est recensé comme un des facteurs de performance pour le sportif.

Ces techniciens ont, donc, dans leurs mains toutes les méthodes de travail pour permettre au sportif d’être en pleine forme pour la compétition. Maintenant c’est à eux de tout harmoniser et d’optimiser leurs coordinations.

On se tend alors vers une amélioration et une facilitation de la conquête des records du monde à travers les âges !

L’efficacité du geste lors d’un record du monde

La gestuelle est déterminante dans la performance, elle précise d’une part l’économie de course et permet à l’athlète d’éviter d’avoir des mouvements parasites qui lui puiseraient de l’énergie. Cette économie de course est considéré somme un facteur essentiel de la performance en course à pied, elle diffère beaucoup selon les personnes et on peut l’améliorer grâce à un entrainement spécifique
L’exemple le plus courant dans l’efficacité de l’économie de course est la corrélation avec le Vo2max.

On s’aperçoit bien que l’économie de course permet de compléter les légères lacunes de Vo2max pour établir une performance assez proche.

Cette efficience permet également d’avoir une transmission de force optimale permettant d’attendre des performances excellentes. Cela concerne essentiellement les disciplines phares telles que les sauts, les sprints ou les lancées.

Andrei KAPUSTA, entraineur d’athlétisme s’est intéressé à cette efficience corporelle. Il affirme que Les records « indétrônable » de l’histoire de l’athlétisme serait dû en partie, outre aux facteurs de performance déjà évoqués, à une exécution exceptionnelle et pourtant qui semble si facile à l’observation, du corps de l’athlète.
Autrement dit, ce dernier va parfaitement modéliser son corps pour permettre une restitution optimale des forces qu’il a engendrées précédemment.

Toutes ces forces sont localisées au niveau de la colonne vertébrale et des différentes courbures du rachis qui auront un effet d’amortissement. L’objectif sera donc de trouver un compromis entre un corps rigide et un corps ramolli. L’exemple le plus courant et celui de la balle que l’on laisse tomber par terre. Si elle est composée de plomb, elle ne rebondie pas et il n’y a pas de restitution d’énergie. Si la balle est constituée d’une substance molle, comme pour le plomb, il n’y a pas de rebond.

06En revanche, si cette balle est une balle de tennis (composer de caoutchouc, remplies d’air dont la pression varie pour optimiser le jeu et la qualité du rebond), elle va emmagasiner de l’énergie lors de l’écrasement pour mieux le restituer. Il serait même possible en modifiant les matériaux et les pressions d’arriver à une conservation énergétique optimale !

Ces athlètes auraient donc trouvé la formule idéale pour mobiliser leur corps de manière à obtenir cette performance unique.

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